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Maternité, foi et héritage spirituel : ce que j’ai appris pendant mon année de jachère avec Elpis

  • 5 sept.
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 sept.


Après une année de silence, je suis heureuse de revenir et de vous partager les raisons profondes de cette pause. Peut-être que vous m’avez découverte cette année et vous vous êtes demandé pourquoi je ne publiais plus. Peut-être même que vous vous êtes inscrite à la newsletter sans jamais rien recevoir. Je vous demande pardon pour ce silence, mais il était vital.


Aujourd’hui, je veux être totalement transparente : cette pause n’était pas un abandon, mais un temps de jachère. Une année de repos, de mise à part, où Dieu a travaillé mon cœur, mes motivations et ma vision.



Elpis : un ministère et non une entreprise


Pendant plusieurs années, j’ai présenté Elpis comme une « entreprise ». Pourtant, au fond de moi, je savais que c’était plus qu’un simple projet professionnel. J’essayais de me cacher derrière des étiquettes comme coach ou accompagnatrice. Mais aujourd’hui, j’assume : Elpis est un ministère.


Ce changement de perspective n’est pas un détail. Il s’agit d’une responsabilité spirituelle. Assumer ce positionnement signifie accepter que ce que je partage ici n’est pas seulement du contenu, mais une œuvre confiée par Dieu.


Trois raisons pour lesquelles cette pause était nécessaire


1. Le besoin vital de repos


Après deux années intenses d’études bibliques et ministérielles, de service, d’écriture et de podcasts hebdomadaires (parfois accompagnés de vidéos), j’étais épuisée. Mentalement et "créativement", je n’avais plus rien à donner. Cette pause a été pour moi une véritable année de jachère : comme une terre qu’on laisse reposer pour porter de nouveaux fruits.


2. Accepter la dimension ministérielle


Depuis 2021, je luttais intérieurement : publier un message biblique, c’est avoir des comptes à rendre à Dieu. J’avais peur de mal faire, peur de ne pas être à ma place. Mais en réalité, refuser d’obéir à l’appel était une désobéissance. Cette pause m’a permis d’accepter pleinement mon rôle et de marcher dans la responsabilité spirituelle qui va avec.


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3. Recevoir la direction de Dieu


La troisième raison de cette pause a été la plus importante : j’avais besoin de recevoir une direction claire de Dieu. Je savais que je ne pouvais continuer sans cette confirmation. Cela faisait plus de trois années que j'attendais cela.


Ma question était simple mais profonde : « Seigneur, pourquoi m’envoies-tu vers les femmes ? Pourquoi pas vers les couples, les jeunes, ou l’église dans son ensemble ? Pourquoi les femmes ? »


Pendant des mois, je n’ai pas eu de réponse. C’était frustrant et parfois douloureux. Je voyais autour de moi quantité de ministères féminins se lancer, avec des réseaux sociaux très actifs, et je me disais : « Mais Seigneur, est-ce vraiment ce que Tu veux pour moi ? Est-ce mon chemin ? »


C’est au cœur de ce questionnement que Dieu m’a conduit à Proverbes 14:1 :

La femme sage bâtit sa maison, et la femme insensée la renverse de ses propres mains.

Ce verset a fait toute la différence et il a été accompagné d'une conviction : si le serpent, dans le jardin d’Éden, s’est adressé à la femme en premier, c’est parce qu’elle avait un pouvoir immense : celui de bâtir ou de détruire sa maison.


À partir de là, j’ai compris que mon appel n’était pas simplement “parler aux femmes” en général. C’était parler aux mères, celles qui portent une responsabilité unique devant Dieu. Ce sont elles qui transmettent la foi, qui posent les fondations spirituelles dans le cœur des enfants, et qui façonnent la prochaine génération.


Dieu m’a montré que s’adresser aux femmes, c’est investir dans l’héritage spirituel des enfants, dans la continuité de la foi, dans la transmission d’une maison bâtie sur le roc. Mon appel, à travers Elpis, est donc d’équiper, d’encourager et d’enseigner les femmes pour qu’elles puissent, elles aussi, bâtir avec sagesse.


C’est cette direction qui a rendu ma pause féconde. Ce n’était pas un silence vide, mais une préparation, afin que je sois sûre de marcher dans l’appel que Dieu a réellement déposé sur ma vie.


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Les leçons de cette année de pause


  • La patience : le ministère ne se construit pas à la vitesse du monde, mais selon le temps de Dieu.

  • L’alignement : j’ai compris que ma zone de génie n’était pas l’accompagnement à long terme, mais bel et bien les entretiens ponctuels.

  • La persévérance : il n’y a pas d’échec tant que nous courons notre course. La vraie défaite serait d’arrêter.


Et maintenant, quelle vision pour Elpis ?


Désormais, Elpis avance comme un ministère assumé. Concrètement, cela signifie :


  • La fin des suivis longs comme le programme Restart (qui sera transformé et adapté à ma véritable zone de génie ... soyez prêtes pour 2026).

  • La poursuite du podcast Chrétienne épanouie, avec de nouveaux épisodes tous les 15 jours. Nous parlerons de sujets essentiels comme la prière, la sexualité dans le couple, la sensibilité et la faveur divine.

  • Des formats plus courts, mais toujours profonds et édifiants, pour encourager chaque femme à bâtir sa maison dans la sagesse.


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Conclusion : une nouvelle saison commence


Cette année de silence n’était pas un abandon, mais une préparation. Aujourd’hui, je reviens avec une vision claire : aider les femmes à marcher dans la sagesse, à bâtir leur maison et à transmettre un héritage spirituel solide.


Car bâtir sa maison, ce n’est pas seulement prendre soin de soi : c’est aussi investir dans sa famille, élever ses enfants dans la foi, et semer dès aujourd’hui les graines d’un avenir rempli de vie et de bénédiction. Je crois profondément que les mères ont un rôle central dans le plan de Dieu : elles portent l’héritage spirituel, elles transmettent la foi, elles bâtissent la prochaine génération.


Merci pour votre patience, votre fidélité, et bienvenue à celles qui découvrent Elpis.


Ensemble, continuons d’avancer sur ce chemin, dans la foi et dans la joie, pour devenir ces femmes et ces mères qui bâtissent leur maison avec sagesse.



Avec Amour,

Johanna


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